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C'est le moment où la Lune réveille le vampire blafard sur sa couche vermeille.
 
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 Histoire de William E. Hamilton

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William E. Hamilton
{ Avocat } Envoûtant Traficant d'Organes
William E. Hamilton


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Age : 32
Age ( RP ) : 109 ans
Race : Vampire
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Date d'inscription : 26/01/2009

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MessageSujet: Histoire de William E. Hamilton   Histoire de William E. Hamilton Icon_minipostedMar 10 Fév - 0:20

Londres
13 décembre 1900

Cette nuit là, les vents ébranlaient l’Angleterre, une tempête faisait rage, l’orage pestait contre ces terres inondées…
Les rues de Londres, habituellement grouillant d’insectes, semblaient bien lugubres, sans leurs adorateurs. Submergées par les eaux, seuls quelques mendiants tentaient tant bien que mal de se couvrir des vents torrentiels qui menaçaient à tout moment de renverser sur le sol boueux ce qui leur restait de plus cher.
Là bas, non loin de la propriété Royale, dans ces quartiers réservés à l’aristocratie londonienne, une longue agonie s’apprêtait à prendre fin. Derrière ces murs de pierre, un homme est aperçut d’une fenêtre sur laquelle le vent ne cesse de déchaîner ses fureurs. Grand, atrocement pâle, il semble rester au chevet d’un mourant, non, d’une mourante. Il lui tient la main, mais son attention est ailleurs, elle ne se porte que sur son ventre dans lequel un animal étrange s’agite avec démence, essayant tant bien que mal de crever cette paroi de chair qui le sépare du monde extérieur. La jeune femme cri, hélas, l’orage couvre ses hurlements; son visage, faiblement éclairé par une bougie semble avoir perdu de sa superbe, enlaidie à souhait par la douleur. Le vampire à ses côtés, lui, demeure beau, éclairé à intervalle régulière par les éclairs qui paraissent fêter cette nouvelle naissance bénie par le diable lui-même. Tandis que la peau se distend avec horreur, dans un spectacle digne des plus grands films d’épouvantes, le vampire guette l’arrivée de sa descendance… Mais alors qu’un dernier hurlement parvient aux oreilles de celui-ci, la peau se déchire finalement, lentement, doucement, jusqu’à éclater, laissant pour seule conséquence un cadavre aux tripes explosées, couchant dans un tissu humide vite devenu rouge écarlate.
Un bébé hurle tant qu’il peut, encore baigné dans son berceau de sang, alors que le vampire, impassible, sans accorder un regard à la défunte, prend en main le nouveau né, l’enveloppant dans un linge blanc, silencieux, sourd aux bourrasques qui frappent avec violence contre les fenêtres de l’appartement.
Un nouveau vampire né… William Ezechiel … Son nom n’a que peu d’importance, seul son prénom perdurera à travers les décennies… William.



Londres
Février 1901

Le scandale éclate.
Le Marmoréen, connu pour ses écarts de conduite à l’égard de son rang se voit vite fait attribué la mort d‘Anna, cette pauvre courtisane ayant mit au monde le beau William qui grandit dans un climat de constante insécurité. Un noble engrossant une catin, un phénomène loin d’être bien singulier, mais la mort de celle-ci en est une autre.
Cette idiote avait cru bon de parler de sa grossesse. Le corps mystérieusement disparu, et le noble suspecté, les autorités ne mirent pas long feu à mettre à sac l’affaire et divulguer au beau monde ce scandale qu’ils déformèrent à souhait. Surprit? Possible… L’argent suffirait en temps normal à étouffer l’affaire, mais les proportions ont vite doublées, puis triplées, sans aucune possibilité de faire marche arrière. Mais l’enfant devint difficile à dissimuler. A à peine quelques semaines, le nouveau né atteint bientôt la taille d’une enfant de 4 ans, qui plus est exceptionnellement intelligent.
Journaux, rumeurs, messes basses, le vampires y reste indifférent, mais il a déjà préparé ses prochains plans…
Un mois plus tard, le haut fonctionnaire brusquement du jour au lendemain. Les autorités concluent un suicide. Mais l’Histoire suit son cours…



France
1918

Après n’avoir cessé de voyagé à travers l’Europe, chaque fois sous une identité différente, William de Tourel jugea bon de s’installer en France, pays sortit d’une première guerre mondiale sanguinolente, mais toujours peuplée d’individus d’une frivolité exacerbée, du moins pour ce qui concernait une population bien connu du jeune demi vampire, cette population aisée avec laquelle il s’affairait de temps à autre. Jeux, sexe, apparences, voilà ce à quoi se résume le quotidien du jeune Will, établit à Paris depuis deux ans, sous la tutelle d’une nourrice (vampire cela va de soit), qui l’éduquait à présent depuis 17 ans.
Son père? Disparut trois ans plus tôt, lorsqu’il partit au front…Ou plus précisément à leur commandement. Vivant, mort, le mystère demeure… Mais William a une réponse. Sa naissance a été une gêne pour ce marmoréen de sang pur, et même si il lui a accordé le droit de vivre, son statut de sang-mêlé l’a toujours placé au statut de larve impure pour laquelle la considération était nulle. Ce qui expliquait ses nombreuses absences et la venue de cette nourrice.
Ce regard noyé de dégout, William le garde toujours en mémoire. Comment l’oublier? Un regard qui vous fait prendre aisément conscience de votre insignifiance et l’horreur de votre propre nature. Mais que pouvait-il y faire? N’était-ce pas la faute de cet homme? Pourquoi ne l’avait-t-il pas tué encore nourrisson si sa présence lui inspirait un tel dégoût? La réponse, William ne l’a jamais eu. Résultat, le mystère de ce rejet paternel demeure, laissant le vampire encore aujourd’hui sur sa faim…
Mais pour revenir en ce début de siècle, William ne s’en plaint guère. Les morts ont été tellement nombreux que chasser s’est avéré être d’une facilité monstrueuse ces derniers temps, et ce, même si les femmes semblaient avoir changé leur mode de pensée…Eh oui, travailler change une vie. Mais cette partie ne concerne pas la haute classe, qui garde un goût prononcé pour les plaisirs que procure l’argent et le prestige. Un monde étranger aux mortels, avec des codes et de valeurs qui ne sont connus que de ses habitants…
C’est la raison pour laquelle il part quelques mois à Deauville, rendez-vous obligé pour tous les nobles de sa trempe, où beaucoup s’affligent et se sentent oh combien concerné par la disparition de Mr de Tourvel, si cher à leur cœur totalement étrangers au vampire. Pathétique… Mais William s’en accommode bien, l’hypocrisie restait la règle d’or dans ce milieu où le vampire se familiarisait avec une facilité surprenante.
C’est à ce moment précis qu’il fit une rencontre fortuite, celle d’un autre vampire, à peine plus vieux que lui. Ahhh la belle époque. Une rencontre hasardeuse entre deux gentlemans étrangement semblables de caractère. Effrayant? Pour qui connaîtrait leur véritable nature, sans nul doute… Mais pour les ignorants, un seul d’eux s’avérait être l’amant rêvé et l’associé idéal. Le duo fit par conséquent rapidement fureur, accumulant les conquêtes et les stratagèmes les plus tordus dans le seul but de détruire leur victimes… Mais rectifions le terme semblable voulez-vous? Louis semblait en effet s’adapter beaucoup moins bien aux changements que William. Et ce caractère se ressentait bien en période de chasse. L’un adoptait de nouvelles astuces pour améliorer sa technique, plus raffinée, toujours plus habile, anticipant déjà les progrès techniques qui mettraient en péril ses jeux, l’autre préservait la même, moins subtile et qui gardait un aspect bestial.
Leur association dura exactement 8 mois et 19 jours.
Au mois de novembre 1919, William mit ses plans à exécution. Louis devenait bien trop arrogant et le risques qu’ils entreprenaient avaient faillit coûter la vie du jeune vampire… Il réalisa une chose à ce moment là, le travail ne pouvait se faire qu’en étant seul. Finalement, s’associer ne lui avait amené au fil du temps que des ennuis. Louis ne pouvait que mourir, leur deux caractères étaient incompatibles, et bien qu’amis, William se refusait à le laisser en vie, sachant pertinemment qu’il ne lui attirerait que des ennuis par la suite. L’heure était à la trahison, et William ne pouvait se résoudre à être le trahit…
En cette nuit du 17 novembre 1919, une nuit sans lune et plus obscure que jamais, le couple s’adonnait à des pratiques innommables en compagnie de femmes ouvertes aux plus grande folies de ce siècle…Elles ne le savent pas encore, mais elles seront l’une des seules victimes épargnées par le sang-mêlé, aspirant ce soir à de plus grands projets. Alors que la jeune blondinette se livrait avec fougue à son compagnon, le jeune Louis; William, lui, se contentait d’apprécier moyennement son rencart, plus calme et moins enjoué qu’à l’habitude…Du moins, jusqu’à ce que celui-ci ne susurre quelques mots à l’oreille de sa douce, qui s’en alla se prélasser auprès de Louis, bien atteint par les diverses drogues ingérées, sans compter celles ajoutées par William en pleine manigance.
William se redressa alors, indifférent, avant de sortir de la pièce en silence, pour revenir quelques secondes plus tard en compagnie de cinq hommes armés, sous les yeux satisfaits du vampire. Les femmes, elles, s’enfuirent, sous les yeux de William qui s’était assuré un peu plus tôt qu’elles ne le remettrait pas en cause…Un article en première page était toujours bon à éviter.
En silence, le vampire victime de la trahison du petit blondinet se redressa, malheureusement pour lui assez drogué pour devenir la proie facile des ces chasseurs de vampires avec lesquels William avait habilement conclut un marché. Comment se sentait-il? Prenait-il la situation à la légère, ça ne faisait aucun doute…N’étaient-ils pas comme des frères? Mais au bout de quelques secondes, les rires extasiés du vampire s’éteignirent, laissant place à une incompréhension mêlé à un semblant de suspicion , tandis que Will, lui se contentait, appuyé contre le mur de l‘observer, le sourire aux lèvres.


« Mon cher Louis…Les évènements prennent une tournure tragique, tu m‘en vois désolé.»

Avait-il l’air réellement désolé? Pas tellement… Plutôt froid et imprégné d’une satisfaction incongrue pour une telle situation. Le vampire fit une ultime révérence adressée à son confrère avant de se retirer, laissant champ libre aux chasseurs qui assommèrent le vampire sans réelle difficulté, William s’étant chargé de le droguer en quantité suffisante un peu plus tôt.
Après s‘être occupés d‘immobiliser et lier solidement le vampire inconscient, les hommes s’en retournèrent vers leur traître qui leur tendit une bourse assez conséquente. Était-ce tout? Sûrement pas…Sinon le pauvre William y aurait déjà perdu sa tête…Non…
Les cinq hommes se retirant silencieusement de la pièce, puis de l’immeuble, portant avec eux le corps inerte de Louis qui allait probablement leur servir de cobaye ou autre… Le tout, dans l’indifférence totale, sans que quelconque ne fusse éveillé par le coup bas qui venait d’avoir lieu.
Satisfaction…Soulagement…Mêlé à un semblant de pitié, William venait de se débarrasser d’une gêne. Dans la même nuit, le vampire rangea la pièce, n’omettant rien qui puisse le remettre en cause, et sortit silencieusement, s’assurant de n’être suivit par personne. Hop, un petit tour dans une ruelle, un escalier descendu, et le temps de libérer une prisonnière sélectionné deux jours plus tôt avec attention…La fille du chef des hommes embauchés un peu plus tôt. Oh, il l’avait traité avec douceur, il n’aurait pas osé la maltraiter…Après tout ces chasseurs lui rendait service. En échange de sa vie, et de la capture de l’autre vampire, il pouvait rester en vie et quitter la ville, sans parler du fait qu‘il était définitivement débarrassé de ce fameux Louis que les chasseurs se chargeraient de faire disparaître. Le reste n’avait que peu d’importance… La jeune femme s’échappa, et le jeune vampire s’empressa la minute suivant de sauter dans le taxi qu’il avait appelé plus tôt. De quoi avait-il peur? Quelle question… Les chasseurs tenaient-ils leurs promesses? William n’en espérait rien. Il n’était pas naïf, et assez soucieux de sa personne pour prendre ses précautions.
Ainsi s’acheva l’association de ces deux sang-mêlés… Et par la même occasion d’escapade du jeune William en France, qui se retira en Italie pour quelques années…Le cœur léger.
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MessageSujet: Re: Histoire de William E. Hamilton   Histoire de William E. Hamilton Icon_minipostedMar 10 Fév - 0:21

Italie
12 aout 1924

Les journaux ne parlent plus que de ça… Les meurtres à répétitions qui font rage depuis maintenant près d’un mois, sans coupable. Une affaire dont personne ne parle, de peur de provoquer leur propre malheur. Car ces meurtres, ce sont bel et bien l’oeuvre du diable. Les habitants se taisent, mais n’en pensent pas moins…Le Prêtre ne peut-être que la prochaine victime…
Voilà ce en quoi s’est converti le jeune vampire…A la religion. Le comble pour un prêcheur. Mais la curiosité, voilà ce qui l’a amené à exercer dans ces établissements, ces magnifiques cathédrales construites sur le sang de tant d’innocents.
Avait-il besoin de confesser ses pêchés à ce Dieu que les humains vénéraient tant? Se repentir de sa trahison envers son cher Louis? Certainement pas, William ne s’attardait pas sur de tels détails, sa vie entière était condamnée au pêché…Démons, comme certains osaient les appeler, ayant pour seul image celle présentée par le dernier film ou les quelques romans sur le Vampire…Quelle blague. William avait même eut l’audace d’aller le voir, se passionnant, comme beaucoup, pour le cinéma, cette fabuleuse invention qui émerveillait chacun…Bien que muet, les humains semblaient se complaire devant cette fabuleuse avancée technique, un prélude… Mais pour en revenir à notre cher Prêtre, véritable dévot aux yeux des croyants, et véritable perte pour les jeune filles se heurtant à la beauté blafarde du vampire lorsque celui-ci clamait chasteté auprès de ses disciples, ce jeu semblait le satisfaire. La tromperie était l’un de ses jeux favoris…Mais quand il s’agissait de blasphème, la satisfaction n’en était que plus grande. N’y avait-il personne qui aurait pu le soupçonner…? Bien sûre que si… Un si beau jeune homme ne pouvait être que le fruit de Satan. Mais William était assez malin pour les devancer… Mettant en place une véritable mise en scène dans le seul et unique but de se rendre plus agneau qu’il ne l’était auparavant. C’était simple…Il avait suffit de faire passer quelqu’un d’autre pour le meurtrier, mais qui pouvait-il utiliser? Sa nourrice avait périt dans un incendie, emprisonnée par des chasseurs quelques années plus tôt…(La faute à qui? Je vous laisse deviner =p) Ah…Quelle malheureuse perte quand il y repensait bien, elle qui lui avait tant donné… Mais l’inquisition la soupçonnait de quelques écarts de conduite à l’égard de leur lignée, ce qui mettait William dans une fâcheuse situation… Ils étaient toujours plus ou moins complices après tout. Elle avait finalement finit par livrer ses secrets au vampire qui compatit à ses erreurs, assez pour l’éliminer deux nuits plus tard.
Non, la nourrice était morte, il fallait trouver quelqu’un d’autre… Ses relations lui permirent sans trop de difficulté de croiser la route d’un confrère qui se chargea d’endosser le rôle du meurtrier le temps de quelques minutes, sous les yeux de quelques croyants, massacrant un homme sous les yeux du Prêtre (qui s’appliqua à l’humble tâche de chasser ce démon du lieu sacré…Son acolyte, fuyant, rendant son intervention d’autant plus crédible).
Une victoire de plus qui ne fit que renforcer l’influence qu’il exerçait sur cette ville, qui n’en parlait cependant qu’à voix basse, vénérant secrètement leur sauveur, qui les gardait du mal en répandant la divine parole de Dieu. Un modèle de vertu, qui, chaque nuit, s’adonnait aux plus vils de pêchés interdit par la religion…Torture, meurtre, et dépucelage de quelques nones qui s’en allaient goûter aux plaisirs fantasques du sexe, le temps de quelques heures, avant de rejoindre l’enfer, larmoyantes (de joie ou d’horreur? Les deux probablement), lâchant une dernier soupir dans les bras du Prêtre, goûtant, lui, au simple plaisir du sang, mais surtout au crime qu’il venait de commettre, déshonorant la seule raison de vivre d’une dévote. La destruction…Voilà où était tout le divertissement. Et il fallait bien dire que, des femmes mariées, aux nones ou encore aux vierges prêtes à marier (qu’il prenait soin de laisser en vie), William ne se refusait rien, se complaisant dans le rôle du méchant, ridiculisant les normes sociales et les croyances.
Belle époque…Sans complication.
Mais chaque chose a une fin… Et les meurtres à répétition qu’il se plaisait à commettre, plus par défi que par plaisir, ne pouvaient durer encore bien longtemps. Il fallait un coupable…Car les années avaient beau passer, la beauté inchangée de William paraîtrait bientôt suspecte.
Bien… Pour se faire: un jeune homme blond, de la même taille amené d’une ville voisine, un pauvre type l’air pas très net et une bonne organisation. Il mit exactement deux semaines à rassembler les différents éléments nécessaires à l’exécution de son plan… Il captura simplement le petit blondinet, l’enferma le temps fallut pour trouver ce pauvre homme qui servirait de bouc émissaire et le manipula à sa guise, prenant soin de dissimuler son identité.
26 aout 1924, nuit chaude.
Le religieux se prête aux visites habituelles. Il est 23 heures, mais encore quelques personnes viennent se confesser, loin des regards curieux. Will écoute, pardonne et rit intérieurement devant tant de bassesses que ces misérables insectes tentent de supprimer, reniant leur nature même. Un baiser tendre et réconfortant conclut cet entretient, tandis que le Prêtre et cette femme coupable d’adultère se dirigent vers la sortie. Will s’arrête alors à l’entrée et salue la pêcheresse, le sourire aux lèvres, un sourire faussement sincère alors qu’un homme se jette dessus, le criblant de coups, sous les yeux de la vieille femme cri d’horreur, avant de s’enfuir chercher de l’aide en criant au meurtre. Le tueur avait frappé finalement. Elle disparaît enfin…Le vampire se redresse et frappe sans difficulté l’homme qui s’était jeté dessus quelques secondes plus tôt…Pourquoi…? William l’avait convaincu de le faire, de manière indirecte bien entendu…Un fou n’était pas difficile à manipuler, pas même besoin de ses dons, les mensonges suffisaient.
Un soupir, il est prêt. Il fallait faire vite à présent, le temps pressait. Mais il avait décidément tout prévu, et à peine rentré dans l’édifice, il en ressortait le corps inerte d’un jeune blondinet, habillé de la même manière que ce Prêtre profane. Il l’allonge, mais l’autre homme se réveille déjà…Tant mieux, tout se passe à merveille. William lui prend le bras alors que celui-ci reste sonné, et lui met un couteau entre les doigts, qui plante dans le corps du jeune homme qui ne réagit pas…Déjà mort. William finit en le défigurant…Rien de difficile, dans ces cas là, une bonne découpe rapide et sèche. Le vieille homme se réveille, William disparaît… Les secours arrivent…Trop tard.
Ainsi se clos l’affaire.
Le vampire rentra dans l’édifice religieux, silencieusement, tandis que le futur coupable reprenait tout juste ses esprits, lame plantée dans le corps du cadavre sanguinolent, qu‘il lacéra d‘avantage sous l‘impulsion de l‘instant. La suite? Rien de difficile, le vampire, sans prendre la peine de vérifier si son plan avait bien fonctionné descendit les escaliers de la cathédrale, quittant ses vêtements et les enveloppant pour les brûler plus tard. Il s’échappa alors en empruntant un passage qu’il avait repéré quelques semaines plus tôt, loin du tapage dont il était le responsable.
Se conclut cette escapade en Italie, qui n’eut plus affaire à ces mystérieux meurtres, suite à l’arrestation du coupable, qu’on ne prit pas la peine de juger…
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